LE METISSAGE DANS LA REPUBLIQUE DE SARKOZY

Publié le par leblogdegeorgesdillinger

  Lorsque l'actualité impose à votre attention et votre réflexion un thème, la démarche naturelle préalable est de consulter le dictionnaire. Devant le succès du terme "métissage", dans la République de Sarkozy, l'importance du concept, sa place dans la politique actuelle, j'ai donc consulté mon vieux et cher Littré, édition de 1863. J'ai été stupéfait par la première phrase ainsi rédigée : "action de croiser une race avec une autre pour améliorer celle qui a moins de valeur". Avec un siècle et demi d'avance, quelle magnifique prémonition ! Car si le métissage est imposé aux Français – par la conjonction de plusieurs phénomènes sur lesquels je reviendrai ci-dessous –, c'est évidemment parce que des races supérieures, dont la présence et la diversité nous enrichissent, vont permettre d'améliorer cette triste race française "qui a le moins de valeur". Merci l'immigration, merci nos politiciens, merci les promoteurs de l'humanisme universel !

 

Le métissage : une volonté politique… de la droite !

Le métissage de fait de la France – c'est-à-dire le métissage populationnel – résulte du raz-de-marée de l'immigration-invasion, animée d'une formidable ampleur depuis une cinquantaine d'années. Il a eu des raisons techniques avec les facilités offertes à tous les miséreux et les ambitieux du monde pour venir chez nous ; ou encore avec les moyens de communication et les techniques de l'information faisant connaître notre opulence (résiduelle), notre ouverture totale et notre générosité suicidaire. Mais il a eu aussi des raisons politiques avec la décolonisation catastrophique au début des années 60 et la nocivité des régimes locaux qui, dès lors, ont pris le pouvoir. Tout par conséquent dans cet état de choses n'est pas à imputer à nos dirigeants politiques. Néanmoins, la responsabilité imputable à leur passivité ou à leur complicité – par exemple la législation sur le regroupement familial ou la volonté de peser sur les salaires de la main-d'œuvre française – est immense. Quoi qu'il en soit, le seul spectacle de la rue prouve la radicalité du phénomène et les perspectives d'avenir sont encore pires devant le défilé d'enfants d'une école en déplacement, en particulier dans le milieu urbain : où sont les faciès sous-chiens en vérité ?

Devant une situation aussi préoccupante pour l'avenir – ou la simple survie – du peuple français et de sa civilisation, des mesures dussent s'imposer au pouvoir politique : il eut fallu au moins assurer la paix civile avec la rigueur sans faille indispensable combinant les mesures policières et judiciaires, telles que l'expulsion immédiate des étrangers délinquants et la sanction définitive à l'égard des criminels. Il eut fallu ramener à la raison des instituteurs soixante-huitards qui n'ont su ni faire aimer notre pays, ni inculquer le goût de l'effort ou le respect des hiérarchies. Il eut fallu être moins généreux et moins bête dans les allocations et dans une infinité d'avantages sociaux, qui décourageaient les arrivants de s'intégrer au monde du travail et d'y trouver la volonté d'y progresser par les efforts nécessaires. Rien de tout cela n'a été fait et la France est ravagée par des centaines de zones de non droit, une insécurité généralisée, parfois le déchaînement d'une véritable barbarie, et la morosité qu'elle propage dans les esprits.

Il n'y avait qu'un moyen d'ajouter la pire perspective aux pires réalités. C'était la politique de métissage de Sarkozy sur laquelle je vais focaliser mon propos. Celui-ci aurait dit un jour à Villiers, qui défendait – verbalement – les Français et leurs traditions nationales : "Moi, j'ai des statistiques…" A coup sûr, celles-ci attestaient l'ampleur du raz-de-marée. Au lieu de tenter d'y parer, de chercher à en atténuer les effets, d'en retarder les conséquences les plus graves – le chaos ethnique intégral –, Sarkozy n'avait à cœur que d'aggraver le mal dans des proportions incommensurables par une activation du métissage qui allait accélérer la disparition du peuple français par la perte de son identité physique (génétique), intellectuelle et spirituelle.

L'homme n'a pas caché son jeu. Il a pour cela suffisamment de mépris pour les Français, et en particulier pour son électorat de droite. Avant les élections présidentielles de 2007, à sa plus grande réunion électorale au Palais des Congrès de la Porte de Versailles, Sarkozy a annoncé à ses partisans survoltés qu'il allait promouvoir le métissage, ajoutant qu'il ne craignait pas le mot. Et ces propos ont déchaîné les applaudissements frénétiques de 80 000 supporters hébétés avant et après cette déclaration d'une guerre subreptice mais exterminatrice au peuple de France.

Il ne m'intéresse pas de savoir si Sarkozy est franc-maçon ou non. En revanche ce qui mérite d'être remarqué, c'est que la politique qu'il promeut n'est autre que l'application méthodique des principes élaborés par la franc-maçonnerie séculaire et particulièrement propagés par le Grand Orient de France. De même que "identité nationale" s'est substituée à "identité française", la République française mériterait mieux maintenant de s'appeler "République des Droits de l'homme". Liberté, égalité, fraternité, Droits de l'homme et laïcisme, ce fut la substance de la doctrine des francs-mac avant de devenir les fondamentaux de notre République, à bien des égards ennemie de la France. Quand Sarkozy déclare : "l'universalisme de la France est basé sur le métissage", c'est là une courte phrase qu'aurait pu prononcer le Grand Maître du G.O.D.F. Ne va-t-il pas de même avec "le métissage, c'est la volonté de vivre ensemble tandis que le communautarisme, c'est le fait de vivre séparément". Et il ajoute pour ne pas effrayer quelques Français ringardisés, il évoque le"métissage des idées, des pensées de la culture".

Deux ans après le G.O.D.F. qui avait traité du sujet en ses loges, il a lancé le débat sur l'identité nationale. Sarkozy en espérait le même cheminement et les mêmes conclusions que celles tirées dans les loges : les hommes doivent cesser de rétrécir leurs horizons aux enseignements du passé – ce patrimoine traditionnel détesté. Ils doivent s'ouvrir vers l'avenir, vers une société sans race distincte, sans nation, sans frontière, sans transcendance, sans caractère identitaire dispensateur d'antagonisme, de conflit et de guerre. Bref, nous allons vers un radieux village planétaire. Malheureusement, quelques Français pas encore totalement lobotomisés et enfin conscients du danger présenté par l'Islam chez nous, ont tenté de faire dévier ce grand et beau débat national pour enterrer la nation dans un sens point du tout politiquement correct…

Ajoutons, et ce n'est pas le moins symptomatique, que cette politique s'est propagée depuis le sommet de l'Etat dans la France la plus profonde. L'été 2009 a vu le déferlement de manifestations métisses, souvent plus désolantes, plus dégradées les unes que les autres, dans une multitude de villes ou de bourgades de France. Comparer ces musiques avec leur pauvreté instrumentale, leur mélopée lancinante à l'immense patrimoine musical de notre civilisation, et préférer les premières à la seconde ; comparer la cuisine ou la pâtisserie arabe à la fabuleuse richesse de notre gastronomie occidentale, et française en particulier, et préférer les secondes à la première ; enfin, pour aller au fond, comparer l'enseignement du prophète Mahomet et celui de sa vie avec la religion de Jésus-Christ et préférer les premiers, en vérité je ne croyais pas vivre assez vieux pour connaître cette déchéance de mon pays.

 

Métissage ou communautarisme face au cosmopolitisme dans l'histoire

C'est un sujet immense, démesuré. Mon ambition dans le cadre modeste de cet article se bornera à constater l'importance primordiale des facteurs culturels – en premier lieu religieux – dans la voie empruntée face à un cosmopolitisme : métissage ou communautarisme. En Amérique, les rapports entre les Blancs et les Amérindiens offrent des cas contrastés qu'on peut tenter de schématiser très grossièrement. Au Canada, les Français – en particulier les trappeurs souvent isolés au sein des communautés indiennes – se sont assez souvent métissés. Ce métissage n'a posé aucun problème dès lors que l'apostolat très actif des évêques et prêtres québécois, jusqu'aussi à l'ouest que le Manitoba, faisait des chrétiens de ces Indiens au XVIIe et au XVIIIe siècle. Les optimistes s'en féliciteront, les réalistes observeront un point plus noir. Dès lors que cette évangélisation s'est attiédie ou a disparu de génération en génération, les métis semblent s'être trouvés assez "mal dans leur peau". Je rappellerai seulement que la dernière révolte indienne, dans l'ouest canadien dans les années 1880, fut suscitée par des métis et non pas par des chefs indiens… En règle générale, les anglo-saxons, aussi bien au Canada qu'aux Etats-Unis – ainsi que dans les autres établissements que ce soit en Afrique ou en Asie –, se sont montrés peu enclins au métissage. En Amérique latine, les Espagnols se sont largement métissés avec les Indiens. Il en fut de même avec les Portugais aussi bien au Brésil, où le métissage impliquait Européens, Indiens et Noirs, qu'en Afrique (Angola, Mozambique et Guinée-Bissau).

Un cas très particulier – et fort intéressant pour l'actualité – est celui où le cosmopolitisme implique une population musulmane. Dans un premier cas, des minorités non musulmanes peuvent se perpétuer pendant des siècles, voire plus d'un millénaire, à condition qu'elles soient armées par un sacré actif et intransigeant. Et citons le cas des communautés juives en pays arabes, par exemple en Afrique du Nord. La longévité de leur existence prouve à elle seule que ces communautés étaient hermétiquement et efficacement closes sur elles-mêmes par le mur infranchissable de leur religion. Le ghetto n'était pas qu'une réalité physique. Mais la dhimmitude de ces Juifs était parfois épouvantable. D'importantes populations chrétiennes ont pu aussi survivre plus d'un millénaire, en général majoritaires au début puis minoritaires par la suite dans un état de dhimmitude plus ou moins tragique. Citons une grand partie de l'Espagne, restée jusqu'à huit siècles pour certaines régions sous le joug musulman ; ajoutons les coptes d'Egypte, les communautés de Terre sainte (Palestine, Liban, Syrie, Turquie, Irak). Mais dans bien des cas, ce fut l'extermination des Chrétiens par le fer et par le feu dès l'invasion musulmane : Afrique du Nord chrétienne dès le VIIe siècle (et rendue totale au XIe siècle), Lybie, Arabie Saoudite, etc. La christiano-tuerie a été parfois progressive et différée, comme ce fut le cas en Turquie où la recrudescence des massacres au XXe siècle est connue de tous. On sait les exactions dont sont victimes les coptes égyptiens ou les abominations qui frappent les Chrétiens – ou les animistes – noirs du Soudan.

Et le métissage dans tout cela ? On ne peut soutenir qu'il a existé. Certes, tous les habitants de l'Afrique du Nord conquise par les Arabes n'ont pas été tués. Les survivants à la guerre de conquête ont été convertis de force et dès lors, s'ils ne sont pas devenus génétiquement arabes, conquis culturellement et religieusement, ils se sont fondus dans le sinistre creuset de leurs envahisseurs. Ah ! Si les Français actuels pouvaient en tirer quelques enseignements…

 

De l'invasion cosmopolite à un communautarisme fermé et agressif

Pourquoi ces multitudes sont-elles venues chez nous en particulier de l'Afrique ? Parce qu'ils ont su que la vie y est plus douce, la misère y est moins grande, le travail en général moins pénible, parce qu'ils y échappent à la dictature et aux contraintes d'une religion fanatique, parce que les conditions de vie y sont plus civilisées, parce que les individus y sont parfois plus souriants, beaucoup de Français sont encore accueillants à leur égard et compatissants sur leurs conditions ; parce qu'un pouvoir politique leur accorde des allocations – plus d'argent sans rien faire qu'en travaillant dur au pays –, la santé gratuite, l'école et la crèche idem, un logement voire un logement par femme pour les polygames et au surplus, nos politiciens sont prosternés devant les exigences de leurs réseaux activistes. Mais, arrivés devant cette France convoitée depuis si longtemps, ils ont pu connaître les affres du déracinement. Ils se sont trouvé coupés de leur patrimoine spirituel et culturel – même sous la forme d'un misérable coup tribal –, de leur encadrement social et parfois même familial. Bref, ces déracinés pouvaient souffrir d'une déshérence sociétale insupportable, l'homme étant et restant un animal social.

Malheureusement, comme nous allons le voir, notre société, déjà dévastée par les métastases d'un nihilisme triomphant n'allait pas leur offrir un substitut face à ces difficultés. Si pendant plus d'un siècle la France a pu étendre sa civilisation sur d'immense pans de la planète – en particulier de l'Afrique – jusqu'alors en proie aux luttes tribales, aux razzias, à l'esclavage endémique, à des guerres ethniques chroniques, c'est grâce à sa puissance technique certes mais aussi et surtout à l'attrait de sa force spirituelle armant des concepts tels que justice, charité qu'ils n'ont pu communiquer à ses terres déshéritées des lambeaux de notre douceur de vivre. Lors de la pacification de l'Algérie et de la période française de ce vaste territoire, il est évident que même avec deux ou trois fois plus de soldats que nous n'en n'avons mis sur le terrain, nous n'aurions pu venir à bout de plusieurs millions d'indigènes sans l'attrait que suscitait notre civilisation auprès d'eux ou d'une bonne partie d'entre eux. Notre souvenir lointain communique par les dires des ancêtres, leur image affaiblie pouvait laisser espérer aux candidats de l'immigration de retrouver, dans l'Eden qu'ils allaient chercher, des conditions propres à compenser ce qu'ils perdaient à fuir leur milieu millénaire. Hélas, ils allaient être loin du compte et rapidement déchanter.

   Avec la perte progressive puis quasiment totale du sacré, la France n'était plus l'ombre de ce qu'elle avait été pendant la période coloniale, elle en était devenue l'image pervertie jusqu'à l'inversion des vertus et des valeurs qui en avaient fait la civilité et le charme.

   L'hexagone n'est plus la France. Il est la République qui l'a progressivement mise à mort. Ce qui s'est substitué à l'âme chrétienne de notre pays – fille aînée de l'Église –, ce sont les vieux brûlots maçonniques : liberté, égalité, Droits de l'homme, laïcisme. La société sans foi ni loi qui s'en trouve accouchée peut séduire quelques intellectuels même musulmans, à condition que leur propre foi se soit apaisée ou évacuée. Ces prétendus valeurs ne font que prouver leur vacuité spirituelle totale de la modernité. L'hexagone que découvrent nos envahisseurs a été vidé de tout : sans idéal, sans patrie, de plus en plus sans famille, sans mœurs, sans solidarité, sans enracinement. Devant ce vide, cette société où l'économie a pris la place de Dieu et du bien commun, les envahisseurs qui s'étaient coupés de leur milieu se sont trouvés dans une solitude spirituelle, glaciale, même s'ils bénéficiaient rapidement de l'immense système d'aide mis à leur disposition par l'État et les collectivités territoriales. Comment alors s'étonner qu'ils se soient regroupés en communauté où ils retrouvent leur compatriotes, leurs coreligionnaires, leurs traditions, leur patrimoine partagé, peut-être même embelli par l'éloignement et la nostalgie.

   Après l'esprit du temps qui règne en France, venons-en à l'institution défigurée, parfois franchement malfaisante. L'école de notre Algérie avait beaucoup fait, surtout après 1914, pour séduire les jeunes indigènes, leur faire partager notre culture, en assimiler une partie dont la coexistence dans une seule tête avec leurs traditions ne fut pas toujours commode. Mais l'école de la France post-soixante-huitarde, en fait plus que jamais soixante-huitarde, envahie par les jeunes de l'immigration, leur apprend à peine à parler, pas du tout à rédiger, à compter jusqu'à 10 à la rigueur, ne peuvent donc plus lire 93 et ne peuvent dire que 9-3 ! Ces lacunes de la connaissance leur interdisent évidemment ou leur rendent plus difficile toute insertion active dans notre société. Mais il y a plus grave : c'est que l'école n'enseigne plus le respect des hiérarchies, l'obéissance, la maîtrise de soi et la discipline, le goût de l'effort ; bref, toutes les qualités qui construisent nos personnes humaines. La descendance d'un système hérité de Guizot et de Jules Ferry produit des troupeaux de candidats au chômage, quand ce n'est à l'anarchie, à la délinquance, aux crimes, aux pillages et aux incendies. Et quand on a fait de ces enfants des monstres des banlieues, il importe que ceux-ci bénéficient à plein des sacro-saints Droits de l'Homme et des millions d'euros dispensés par la "politique de la ville"…

   En effet, les institutions politiques, législatives et judiciaires aggravent le désastre spirituel et font de notre malheureux pays le champ clos d'une guérilla installée et qui ne peut aller qu'en s'embrasant de plus en plus. Les armées les plus invraisemblables sont conduites par des magistrats, en grande partie gauchistes, et l'on voit que les bandits les plus dangereux, violeurs et criminels sadiques, en sont à leur dizaine ou leur quinzième récidive et… toujours en liberté. Par contre, ces pouvoirs devenus identitaires condamnent avec la plus extrême sévérité toute action de légitime défense, toute tentative, toute incitation de faire ressurgir et réveiller les défenses immunitaires de nos compatriotes. En vérité, cette société effondrée, révoltée contre sa tradition et son identité, haineuse d'elle-même, suicidaire, ne pouvait être qu'un repoussoir. En vérité, tout était prêt pour qu'on dise ça du cosmopolitisme ou du communautarisme. Reste à en voir et à en apprécier les conséquences.

 

Des communautés revendicatrices et de plus en plus agressives

A la racine de la haine éprouvée dans bien des cas au sein de ces communautés à l'égard des sous-chiens, gît sourdement un complexe d'infériorité, aliment d'une jalousie brûlante. Ce sentiment qui suscite le mal ne s'adresse pas tellement à nous en tant que descendants de ceux qui les ont colonisés. Le ressentiment est plus global. Il vise ceux qui depuis deux millénaires ont été les promoteurs et les acteurs d'une civilisation spirituelle, intellectuelle, matérielle, absolument incomparable. Elle a d'ailleurs gagné le monde, conquis les esprits, imposé une langue universelle, propagé la plupart de ses paradigmes, le tout comme jamais phénomène n'avait été aussi universel. Et le comble, c'est que, lorsqu'actuellement ces Blancs de tradition chrétienne et leur civilisation trébuchent sous le poids de leur propre désagrégation sociale et de l'invasion allogène dont ils sont les victimes, ils continuent imperturbablement à "produire", à créer, en particulier dans les domaines scientifiques, techniques, économiques, intellectuels, artistiques, où le pire – par exemple l'anti-art – voisine avec le meilleur. Ils sont copiés en particulier par les pays émergents. Ils peuvent parfois être égarés. Pour l'instant, ils ne sont pas dépassés.

Malheureusement, cette jalousie haineuse ne demeure pas intériorisée. Elle explique la délectation avec laquelle la pire lie de ces communautés devient de véritables bandits, s'attaque aux sous-chiens qui leur tombent sous la main, assassine le blondinet de passage, soumet la jeune fille blanche au viol ou même à la tournante, faute de mieux, tente de massacrer les pompiers ou le SAMU venu porter secours à leur quartier, voire à leur propre famille.

Dans ce contexte, l'élection du métis – ou plutôt du mulâtre – Obama à la présidence des Etats-Unis en 2008, renouvelée une fois, s'avère un événement d'une portée universelle. La plus puissante des nations du monde, les Etats-Unis d'Amérique, le fleuron technique et économique de ces Blancs de tradition chrétienne, s'est donnée à un homme surtout remarquable par son sang noir. C'est la revanche de ces hommes dominés par ce complexe d'infériorité. C'est le signe que les choses ont changé. Si le Blanc ne va pas être l'esclave, en tout cas, il s'est volontairement soumis. Et la leçon n'est pas perdue. Dès l'élection, les communautés noires de France s'en sont enthousiasmées et la structure activiste qui est censée les représenter – le C.R.A.N. – n'a pas manqué déjà d'évoquer l'autorité accrue due aux Noirs de France, communauté d'ailleurs discutable dans la mesure où elle pourrait bien être aussi fragmentée que l'est la société africaine sub-saharienne elle-même, entre des myriades de races et de tribus…

Le cas de la très importante communauté musulmane est très particulier et peut-être le plus préoccupant. Traditionnellement, les sociétés musulmanes sont soumises à l'autorité et la hiérarchie indiscutée, que ce soit au sein de la famille patriarcale, de la tribu parfois du sultan, voire du roi. La divinité d'Allah, sans humanité, sans amour, sans miséricorde, sans liberté, conduit les esprits fidèles à la soumission. La charia est là pour concrétiser un rigorisme absolu. En légiféré, les dispositions en prévoient des impitoyables sanctions, telles que la peine de mort pour les personnes coupables de relation entre les mêmes sexes… A l'évidence, notre société est pour l'instant aux antipodes de tout cela. Les musulmans, surtout ceux fidèles à leur foi intransigeante, y voient chez nous une civilisation de décadence souffrant de l'abandon des valeurs religieuses et morales, ravagées par la libération sexuelle, la démolition de la famille, la pornographie et la luxure, la prostitution, sans compter notre matérialisme, notre hédonisme, notre absence de toute solidarité sociétale. Bref, c'est la civilisation du sida, si l'on peut oser une telle association sémantique antagoniste. Quand à la haine s'ajoute le mépris le plus absolu, les musulmans deviennent redoutables.

Dans tous les champs de la vie sociale, un islam encore très minoritaire (de l'ordre de environ 1 pour 50) réussit à nous imposer sa religion, ses mosquées et ses minarets, son prosélytisme, sa ségrégation entre femmes, ses exigences alimentaires. Ainsi la nourriture hallal est imposée dans une multitude de cantines scolaires, dans des hôpitaux, des entreprises, des établissements de restauration rapide, etc. Alors que les musulmans ne représentent encore qu'une minorité des convives, dans les hôpitaux, on s'efforce "pour ne pas avoir d'histoire" de faire examiner et soigner les femmes musulmanes que par du personnel féminin. Des horaires sont aménagés dans les piscines, les salles de gymnastique, etc., pour que ces dames y soient seules présentes. Bref, ce n'est plus seulement la prosternation d'un gouvernement fasciné comme un petit rongeur face au serpent. Ce n'est plus seulement la complicité ignoble et blasphématoire d'une partie de l'Église de France avec toutes les formes de l'islam dans notre pays. La dhimmitude est acceptée par les Français eux-mêmes, à qui il ne vient même plus à l'idée de résister au sort que connaissent déjà tant de chrétiens dans le monde et dont nous refusons d'accepter les enseignements. L'islam s'installe dans tous les pores de notre société de façon irréversible et nous conquiert dans une indifférence et une passivité totale d'une France frappée de sidération.

 

Le métissage en France : l'état des lieux

On dit que notre société est "métissée". Le  phénomène est réel et progresse même à une vitesse effrayante. Les couples métisses ne représentaient en France que 5 % des unions célébrées dans les années 70. Ils en ont représenté en 2007 14 % ! Le terme est impropre : il faudrait dire société cosmopolite ou société mélangée. Car le métissage a toujours désigné un phénomène somatique, c'est-à-dire relevant des corps physiques et non d'une population, tel la procréation par deux personnes de races différentes d'un être génétiquement composite, d'un mélange des deux patrimoines. Un mulâtre diffère d'un blanc par de la mélanine en plus grande abondance dans sa peau. Mais il n'est pas non plus un noir.

Le métis court le risque d'être également étranger à la race du père et à celle de la mère, au patrimoine, aux racines, à la culture de l'un et de l'autre. Ils sont donc quelque peu menacés de ne pas connaître la même unité spirituelle que l'individu mono-racial et mono-culturel. Cela dit, parmi les métis qui ont fait parler d'eux dans l'Histoire récente, il y a aussi bien les révolutionnaires comme Franz Fanon que des esprits d'une grande qualité comme Jules Monnereau.

Un métissage, même à grande échelle, qui s'est avéré apaisé et même bénéfique, est celui réalisé au sein de la famille des baptisés. Car le catholicisme faisait à chacun le cadeau somptueux de sa civilisation, sa paix et sa charité. Malheureusement, à l'heure actuelle, le catholicisme est exsangue, parfois perverti, et bien incapable d'imposer ses vertus face à un environnement social ravagé par le mal.

A l'inverse du catholicisme actuel, l'islam chez nous est très activement prosélyte. Des milliers de jeunes français et de jeunes françaises deviennent des nouveaux convertis à la religion d'Allah. Dès lors, le métissage est presque de règle avec des mahométans arabes, berbères ou noirs. Et cela n'en fait pas progresser une société métissée. Ces renégats – à notre culture sinon à notre civilisation – se noient dans la masse musulmane, s'intègre à sa communauté et tout ce qui en fait les caractéristiques si contraires à celle de la France millénaire et actuelle. Le communautarisme ne régresse pas, il s'aggrave. [fin de la 2ème cassette]

Après le métissage somatique, que penser du métissage de la société ? Sarkozy, acharné sur ce métissage, mais percevant quelques Français sortant de leur hébétude qui s'effrayent de l'invasion de leur pays, a reporté son chant de louange sur le "métissage des pensées, des idées et de la culture". Il paraît que "la diversité culturelle procure aux sociétés européennes toute leur richesse". Ah bon ! Enrichissement en vérité que le "parler beurre" ou ces immigrés africains faisant rouler les "r", les uns et les autres, ces malheureux et à leur corps défendant" et participent à la déchéance de notre langue. Ne fut-elle pas longtemps la première du monde par la précision de sa syntaxe grammaticale, par la richesse de son vocabulaire, par la précision qui l'a fait s'imposer à la diplomatie et aux élites cultivées de bien des pays ? Enrichissement musical et théâtral ? Le rythme syncopé du rap – proclamant souvent un message de haine et de mort – serait-il plus riche que nos opérants ? Autant soutenir que la danse du ventre est plus artistique que les ballets russes. Enrichissement culinaire ? La faveur légitime dont jouit le couscous ne me paraît pas suffisante pour prétendre que la cuisine arabe est supérieure dans sa diversité et sa richesse à la cuisine européenne. Enrichissement technique ou scientifique ? Ce serait une plaisanterie.

Dès l'école, on observe l'inévitable : cette coexistence de populations indéfiniment hétérogènes altère et érode les cultures d'origine – à supposer qu'elles aient été transplantés par les parents avec eux – et se traduit par une véritable chute de notre culture patrimoniale. Cela d'autant plus que le goût de l'effort n'est pas particulièrement à l'ordre du jour…

L'indifférenciation ainsi promue rend plus total un radotage égalitaire de toutes les cultures – y compris des religions ! – et a aggravé le relativisme affectant chacune d'elles de la façon la plus destructrice. Une seule est visée en fait : c'est le catholicisme. Et il se défend d'autant plus mal que la perversion de l'Église de France égale – si elle ne dépasse pas – celle des politiciens, eux-mêmes menés par le bout du nez, et par la franc-maçonnerie. Récemment, les dominicains à Montpellier faisaient un colloque où ils défendaient que la christologie ne doit pas s'appuyer que sur l'Evangile mais également sur le message du Coran et de Bouddha ! Quelle honte !

En attendant, dans cet état d'anarchie spirituelle et matérielle dans lequel s'abîme la France, le sacré chrétien ne pourra avoir qu'un substitut : celui de l'islam qui poursuit sa conquête méthodique de notre pays.

Evoquons à ce sujet un cas très anecdotique de métissage des cultures qui prouve que l'islam, si cuirassé soit-il, n'échappe pas à l'érosion généralisée. Alain Sanders (Présent, 25 décembre 2009) rapporte que les rayons "Hallal" des grandes surfaces sont aussi pleins à l'approche de la Noël que de l'Aïd-El-Kebir. Les musulmans achètent avec les "fêtes" – y compris celle de Noël qui serait mieux appelée désormais la fête du Cadies – des chapons et du foie gras hallal, les volailles ayant été égorgées et saignées suivant le rite musulman, de même que les cailles, la dinde farcie et la pintade. Belle avancée du métissage en vérité ! Heureusement, ce cas remarquable témoigne moins des magnifiques progrès dans la culture de notre pays que de l'hégémonie grandissante du matérialisme et de l'hédonisme, ces plaies idéologiques qui détruisent radicalement l'unité d'un peuple. Si des épiphénomènes de ce genre témoignent d'un certain attiédissement de la foi de quelques musulmans, cela ne les fait pas échapper à leur nouvelle communauté et aux mots d'ordre qui pourront y circuler. En attendant, le productivisme seul y trouve son compte.

 

Le métissage : objectif affirmé de la République

Au fil des siècles, des multitudes de gens – européens de tradition chrétienne – émigrés en France, se sont magnifiquement assimilés, ont aimé cette patrie accueillante et l'ont souvent défendue avec leur poitrine. Sarkozy n'est pas de ceux-là. Il n'a pas hésité parfois à dire sa distance par rapport à ce pays dont il était le président et son indifférence profonde à l'égard de tout ce qui a fait sa magnificence pour nous. Chez lui, le métissage est un vieux dada. Il sait qu'il tient là une arme diabolique contre ce catholicisme qu'il exècre et dont il sait qu'il a fait la France. Il est possible que cet objectif, chroniquement présent chez lui, ait été renforcé par des événements actuels tels que la prise de conscience par des Français, enfin réveillés, de la conquête de notre pays par l'islam. La dérive imprévue sur le débat au sujet de l'identité nationale et la votation suisse s'opposant aux minarets ont eu également quelques échos au sujet des dangers de l'islam chez nous. Evacuer le problème par le métissage lui a peut-être paru une bonne solution. Comment Sarkozy justifie-t-il ce projet qui lui est si cher et qu'il chauffe à blanc ?

 

C'est le désir vertueux de tirer profit de cette diversité, "incomparable réservoir de talent et d'imagination" qu'il nous faut nous assimiler. Une telle affirmation est pour le moins discutable. Si ces immigrés brillent par tant de talent, tant d'imagination, tant d'efficacité, alors en vérité comment se fait-il que leurs ancêtres et eux-mêmes aient maintenu leur pays d'origine dans des conditions aussi misérables depuis la nuit des temps ? Apparemment la transplantation les a métamorphosés. Acceptons-en l'augure…

Venons-en aux mesures prises ou renflammées par Sarkozy. Faute de mesures directes possibles pour accélérer le métissage somatique, celui-ci progressera automatiquement, à la fois dans la mesure où le flot migratoire continue à être favorisé, et dans la mesure également où la visibilité, la puissance et l'ascension sociale artificielle de ces immigrés favoriseront ces unions inter-raciales, en particulier celles impliquant un sous-chien. L'objectif porte donc sur la progression de cette "société métissée". Les mesures les plus perverses à cet égard se trouvent dans la poursuite et dans la formidable aggravation des naturalisations. La mesure est irréversible et s'avère dramatique en présence de l'attitude du comportement d'un trop grand nombre d'indigènes dont porte témoignage le pourcentage de détenus dans nos prisons relevant de tel ou tel critère non discutable. On ne saurait nier par ailleurs que cette politique fait changer littéralement la population française de visage : au sens propre, elle la défigure.

Enfin, pour ne pas éveiller la vigilance de quelques Français, Sarkozy a joui de la trouvaille d'un simple métissage "des pensées, des idées et de la culture". On sait ce qu'en vaut l'homme, on sait la complicité que lui ont apporté, en particulier pendant l'été 2009, de trop nombreuses collectivités territoriales et des associations activistes bien souvent financées par nos impôts. Cela abaissera encore la qualité de notre environnement sociétal mais ne diminuera pas le communautarisme ni ces oppositions et ces antagonismes vieux comme le monde entre les communautés.

La partie sérieuse se joue avec les quotas réservés à nos envahisseurs et à leurs descendants aux dépens des sous-chiens. A ce sujet, on a pu entendre à Polytechnique lors d'un discours le 18 décembre 2008 : le métissage n'est pas un choix, c'est une obligation, mais encore : les quotas seront là pour palier et réparer les inégalités sociales. Qui donc a parlé de critère racial ? La manœuvre est écœurante par l'hypocrisie du discours, le cynisme avec lequel le Président donne la mesure de son mépris à l'égard des Français, la démagogie et la prosternation devant les allogènes. A l'augmentation quantitative des étrangers chez nous, il s'agit d'ajouter avec ces quotas, toujours plus exigeants, l'augmentation du rôle, de l'importance, de la puissance de ces immigrés dans la société française, dans ses cœurs administratifs et privés.

En dépit du discours de Polytechnique, les critères imposés aux entreprises (plus de 15 !) n'est plus évidemment l'ethnie, la religion, etc. Le recrutement devient cauchemardesque pour les directeurs des ressources humaines. Et les entreprises y mettent parfois du zèle, voire un cynisme révoltant. Ainsi, quand un président d'une des plus grosses entreprises françaises dit qu'il est plus facile d'être recruté par celle-ci si l'on se prénomme Mohamed que Pierre, on a honte d'être français comme lui ! Que de difficultés en perspective avec ces "recrutés sur quotas" : leur position artificielle dans la hiérarchie de l'entreprise qu'une administration mettra en porte-à-faux aussi bien dans leur propre tête que dans les relations avec leurs subordonnés !  D'autre part, relégué au second rang, le critère de compétence lors des recrutements dans les entreprises ne finira-t-il pas par amoindrir leurs performances et donc leur compétitivité face à la redoutable concurrence internationale ?

L'affaire se corse dans l'administration. Nous avions déjà des ministres dont certains – ou certaines – évoquent plus volontiers leur patrie d'origine que la République des Droits de l'Homme qui les héberge si généreusement. L'étranger va pénétrer les postes de préfets, envahir notre armée, notre police. Une multitude d'indices cependant démontrent la folie de ces mesures à une époque où à l'évidence se joue la survie de l'Europe sous l'invasion islamiste. Il y a quelques années déjà pourtant une émeute mit en péril le porte-avion Foch, trente marins musulmans se rebellant à la suite du vol opérationnel d'un avion-étendard sur le Kosovo. Qu'en sera-t-il demain quand l'islam prendra la tête des réseaux de la guérilla pour nous imposer son pouvoir et notre dhimmitude totalitaire ?

Reste à évaluer les effets de cette politique. La coexistence sur notre France défigurée de minorités "visibles" comptant plusieurs milliers d'habitants pour certaines n'imposait pas seulement des souffrances et des épreuves aux Français qui ne se sentent plus chez eux. Cette coexistence va fatalement déboucher sur un affrontement entre ces différentes communautés, voire entre les tribus constituant et divisant ces communautés. Des combats à la machette entre des membres de tribus africaines antagonistes illustrent déjà le phénomène dans Paris intra-muros même. La paix ne pouvait être que le fruit de la tutelle de la France avec ses vertus traditionnelles de force, le respect et la loi et en même temps de paix et de charité. La pire des erreurs – vers laquelle Sarkozy s'oriente immanquablement – était de conférer à ces minorités de la façon la plus artificielle un poids immérité et injustifié, aussi bien dans l'administration que dans les entreprises, qui rendra plus dévastateurs leurs différences et leurs antagonismes. Leur haine viscérale débouchera sur un cas ethnique où se déchaînera la violence latente qui les habite. Belle manière de réaliser la paix raciale en vérité !

En attendant le pire, peut-on au moins attendre – comme Sarkozy – de cette politique de métissage des cultures un bénéfice pour les différentes minorités ? Il est évident qu'il n'y a là qu'utopie et mystification. La culture d'une race s'enracine dans les traditions et le patrimoine accumulés tout au long du passé. Déjà affaibli par la transplantation, le remplacement des générations, la coexistence forcée de ces minorités ne pourront au fil du temps qu'altérer, éroder et faire disparaître ce patrimoine formateur de personnalité. Il ne subsistera que des individus amnésiques de quelque patrimoine que ce soit dont les bandes de voyous qui mettent nos banlieues à feu et à sang donnent déjà une assez bonne idée.

Quoi qu'il en soit, les mesures prises par Sarkozy n'ont pas eu pour effet de diminuer, de ralentir, de faire régresser la fragmentation communautariste et la désagrégation sociale de la société française.

Mais dans cette descente aux enfers, je plaindrais surtout mes compatriotes les Français. Non point par égoïste solidarité raciale, mais parce que ces événements tragiques se déroulent chez eux où ils sont les victimes innocentes de ceux qui sont venus les conquérir, les envahir et exiger une place et des privilèges auxquels rien ne leur donnait droit. Actuellement un seul mot s'impose : c'est une occupation. Toutes les mesures inégalitaires prises en faveur de ces allogènes le sont au dépens des droits les plus légitimes de Français dont les ancêtres et eux-mêmes avaient accumuler un magnifique patrimoine que l'on dilapide maintenant. C'est une véritable machine de guerre contre la France franco-française. La coexistence avec l'autre – combien de millions d'autres ! – n'avait-elle pas déjà pour effet d'affecter nos éléments identitaires, spirituels, moraux et matériels ? Que d'allogènes la France avait assimilés dans son passé séculaire ! Mais avec la politique infâme maintenant habillée du slogan "La civilisation métissée", c'est la société française des traditions chrétiennes piétinée, ballottée et écrasée entre des minorités qui se sont invitées chez nous et dont des éléments actifs nous détestent. Cette société des vieux Français est destinée à disparaître à la fois par dilution au sein d'apports extérieurs toujours entretenus et particulièrement féconds, et également dans la contagion propagée par un environnement barbare. Sarkozy ne mène pas sa politique en faveur des minorités diverses par inclination ou par sentiment, du fait de ses propres origines : il n'est animé que par une haine de la France traditionnelle, c'est-à-dire de tradition chrétienne, la France des cathédrales et des calvaires à la croisée des chemins, la France des clochers et de l'Angélus, la douce France des vertus de charité et de miséricorde, la France du labeur acharné de ses laboureurs et de ses artisans, de ses techniciens et de ses savants, la France de ces soldats qui l'ont défendue pendant deux millénaires.

A priori, Sarkozy, comme les Français eux-mêmes, n'a pas de raison d'éprouver plus de sympathie à l'égard de l'islam que de la religion chrétienne. Alors comment ne voit-il pas ce qu'il est en train de mettre en place : non pas la République des Droits de l'Homme et surtout de la laïcité, mais la République islamique de la Francarabia ? La plus fine duplicité politique peut ainsi s'abîmer dans une formidable contradiction.

 

La politique de Sarkozy est un combat contre la France et les Français. Elle vient ajouter ses effets à l'effroyable crise sociétale qui affecte notre pays. C'est l'extinction du sacré qui laisse notre société sans armature et sans armure. C'est la mise à mal systématique de la famille, du mariage, de la natalité qui signe la mort de notre peuple. C'est la crise de l'école, toujours soixante-huitarde et dispensatrice de l'esprit d'anarchie. Ce sont les ravages de la délinquance, du crime et de l'incendie impuni. C'est l'effondrement de notre tissu productif et le chômage subséquent. C'est l'invasion-immigration, raz-de-marée irrésistible et insupportable. Le mauvais coup ne fera qu'aggraver le recroquevillement des Français sur eux-mêmes, sur leur égoïsme individuel et, par conséquent, achèvera de les démobiliser…

Des intellectuels stupides ou pervers – ou les deux – se gargarisent de l'humanisme planétaire, en passe de régner harmonieusement sur l'univers. Pour eux, ce sera la fin des nations et des états et de leurs spécificités identitaires souvent antagonistes. Un monde sans animosité, sans cloisonnement entravant au nomadisme des individus et au libéralisme économique, facteur de progrès, évidemment. Cet appétit, cette voracité de l'indifférenciation planétaire passe par l'éradication des patries, des frontières avec leurs polices et leurs douanes, des traditions de leur patrimoine culturel forgé par l'Histoire et de leur enracinement. Les déracinés de nos banlieues donnent une vague idée de ces zombies planétaire, de leurs mérites, de leur bonheur et de leur avenir.

Mais avant que le Paradis descende ainsi sur toute la Terre, pour nous Européens au moins, il y a un préalable. C'est l'islam à qui l'avenir appartient par le nombre de ses fidèles, la vitalité et la prégnance de son sacré, l'appétit de conquête après bien des années de soumission aux Européens. Le raz-de-marée qui se développe depuis la décolonisation, un phénomène difficile à endiguer, apparaît maintenant difficile à maîtriser. Mais où la consternation nous envahit, c'est dans la prise de conscience d'une politique favorable à la pénétration de la Turquie en Europe camouflée chez ce monstre d'hypocrisie qu'est Sarkozy par la prétention d'un objectif inverse… Les Turcs ont mis près d'un millénaire à éradiquer à peu près totalement la population indigène chrétienne du plateau d'Anatolie, dont l'extermination ne remonte pas aux croisades ou à la Renaissance : le terrible génocide arménien, pour ne parler que de lui, remonte à 1915 : une génération ! Les politiciens qui s'activent pour obtenir cette intégration démentielle sont des monstres plus dangereux que bien des chefs d'Etats européens ennemis que nous avons connus dans l'Histoire. Ce sont des anti Chales Martel, des anti Godefroy de Bouillon, des anti Saint Pie V. Ils préparent à l'Europe et à la France la fin la plus tragique qui se puisse imaginer, la soumission la plus serve face à un islam haineux et totalitaire.

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