LA FRANCE : D'UNE HISTOIRE HÉROÏQUE A UNE DÉCADENCE MOLLE ET PERVERSE JUSQU’À LA DHIMMITUDE

Publié le par leblogdegeorgesdillinger

Un apaisement relatif des luttes politiques en France ?

Je justifierai d'abord cette locution "d'apaisement relatif des luttes politiques" qui risque d'avoir surpris ou choqué nombre de lecteurs. Rappelons donc le chaos dans lequel la France est tombée, après les siècles de monarchie de l'Ancien Régime, avec la Révolution et l'établissement de la (1ère) République française. La prise de la Bastille fut un geste plus symbolique que sanguinaire. Mais l'Histoire de France jusqu'à l'établissement du Directoire et du Consulat fut une suite d'émeutes d'un peuple que des meneurs ont mué en une populace, de massacres de masse, d'abjections écœurantes. Evoquons seulement la journée du 10 août 1792 pendant laquelle des centaines de Suisses au service du monarque, ainsi que le groupe important d'aristocrates qui s'étaient agrégés à eux, ont été submergés par des hordes qui les ont agressés, suppliciés, émasculés et tués pratiquement jusqu'au dernier. Danton, Marat, Saint-Just, Robespierre, le Tribunal révolutionnaire et la guillotine à laquelle il confiait les suspects qu'il avait prétendument jugés, ont été du bal sans interruption pendant des mois.

Le plus triste peut-être, c'est que le déferlement de cette violence hargneuse et haineuse a servi de précédent et de modèle pour d'autres peuples et depuis des siècles. Il ne fait pas de doute que la révolution bolchevique qui a débuté en 1917 s'est largement inspirée du modèle – triste modèle – de notre Révolution.

Pour justifier encore l'emploi de "l'apaisement relatif", je ne ferai que citer, pour comparaison, les abominations de la révolution de 1848, la Commune de Paris (1870-1871)… l'épuration de 1944-1945. Lors de cette dernière, plusieurs dizaines de milliers de Français ont été mis à mort, souvent après avoir été suppliciés, pour avoir collaboré. Parfois, la raison ainsi invoquée ou supposée était vraie. D'autres fois, elle n'était qu'un prétexte. Oui, un prétexte ainsi que l'Histoire depuis 1944-1945 le prouve. Ce que la nomenklatura ne pardonnera jamais au maréchal Pétain, ce n'est pas d'avoir collaboré. D'ailleurs comment aurait-il pu faire autrement, puisque l'impréparation de notre pays à la guerre était telle que la plus grande partie geignait sous la botte allemande ? Le crime résidait en fait dans l'idéologie du gouvernement Pétain qui est admirablement résumée dans le slogan "Travail, Famille, Patrie".

Depuis la fin de cette épuration, depuis l'amnistie imposée par Vincent Auriol, notre territoire national n'a plus connu de luttes politiques entraînant mort massive d'hommes. Mais la décadence qui affecte le peuple français s'est manifestée par les guerres de décolonisation. Notre magnifique Empire français s'étendant aux cinq continents fut, dans son édification, le témoignage de la force et de la vitalité de notre race, de sa soif de propager sa civilisation, ses progrès – en particulier médicaux et sanitaires – à des peuples qui végétaient en pleine barbarie, étreints par les luttes tribales, les pandémies, la malnutrition et l'esclavage. Cette expansion qui marquait l'énergie et le courage de notre race à ces époques a donc cédé la place, dans des pays difficiles de la jungle indochinoise aux massifs montagneux d'Algérie, à des combats menés sans conviction par une quatrième République aboulique et une cinquième coiffée par le dictateur le plus nuisible de notre époque contemporaine. Et tout cela était un signe. La France perdait ses territoires d'Outre-Mer comme l'arbre malade, l'arbre agonisant ou mort perd d'abord ses feuilles et ses rameaux folières ; après quoi un tronc encore debout peut faire illusion.

Pour en revenir à la métropole – métropole de quoi désormais ? –, réduite à son hexagone, elle devait devenir ce qu'un auteur fameux a appelé "Le camp des Saints" : sauf que toute sacralité avait pratiquement disparu de chez nous. Il n'y avait plus de rétractions territoriales à consentir. Mais il nous restait encore à subir la déchéance spirituelle et l'occupation par des peuples issus de l'Afrique voisine chroniquement miséreuse.

Oui, en vérité, ce que subit la France désormais et depuis plusieurs décennies, c'est une occupation. On s'obstine à parler d'immigration. Le terme est parfaitement inadapté. L'immigration est un déplacement, un mouvement. En arrivant sur notre sol, ces peuples peuvent être qualifiés d'immigrants. Pendant des siècles, le destin des arrivants – belges, polonais, piémontais, etc. – fut de s'intégrer, de s'assimiler, d'adopter notre langue et notre culture. Actuellement, les multitudes en provenance d'Afrique – du Nord ou sub-saharienne – sont sans doute des immigrants à leur arrivée. Mais, rapidement installés chez nous, ils sont bien davantage. Ce sont des occupants, par leur nombre effrayant qui doit avoisiner la dizaine de millions ; par leur fécondité démographique, disproportionnée, particulièrement face à la dénatalité française. Ce sont des occupants car ils ont la ferme détermination de demeurer chez nous. Ce sont des occupants car ils couvrent notre territoire par les témoignages d'une culture – en fait essentiellement d'une religion – qui nous est radicalement étrangère. Quoi de plus foncièrement antagoniste du message évangélique que le Coran qui prescrit de tuer et massacrer les mécréants !

Les Français, tous les Français, ne peuvent oublier leur qualité de dhimmi devant les mosquées, les minarets, les lieux de culte que nos occupants érigent partout, non seulement dans les villes, mais parfois jusque dans les plus modestes bourgades.

Devant cette invasion-occupation, unique dans notre Histoire à cette échelle du moins, les hommes politiques, chargés de notre destin national et de son avenir, auraient le devoir de se mobiliser, d'adopter les mesures qui s'imposent pour sauver cette France de tradition chrétienne et qu'on laisse actuellement se transformer en un souk. La question pourtant vitale ne fait point l'objet dans le microcosme politique chargé de gouverner la France, sinon de perspectives de défense, mais au moins de débat franc et réaliste. Nenni ! Certes, Marine Le Pen est lucide et dit et répète les paroles qui s'imposent. Mais Marine Le Pen, comme son père autrefois, n'est suivie que par une fraction des Français de l'ordre du cinquième. Nos médias, qui abrutissent les Français en permanence, la présentent comme une extrémiste, qualificatif qui répugne à nos Français modernes, qui tiennent beaucoup à ne point se trouver trop excentrés.

En fait, la lutte politique – si lutte politique il y a – se cantonne au départ entre une gauche cynique et une droite menteuse. La première proclame qu'il faudrait en faire plus encore pour nos occupants. Si la seconde, par la voix de Sarkozy, a évoqué le "problème", mais ce fut dans la période pré-électorale de la présidentielle et cela faisait partie du stock de vérités et de bonnes intentions proclamées avec détermination par un Sarkozy qui, plus que peut-être tout homme politique dans notre Histoire, ne se sent jamais engagé par ses discours et ses promesses.

Bref, sur ce point, c'est sans doute trop peu dire que les luttes politiques sont apaisées. Elles sont quasiment inexistantes. Les Français qui se sont battus héroïquement depuis que France existe se laisseront envahir, dhimmitiser, occuper, culpabiliser, sans avoir même esquissé un geste de résistance, un témoignage de refus, un indice d'un réveil prochain. La responsabilité de notre génération dans l'avenir qui se profile pour nos descendants est immense, indiscutable et impardonnable.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article